Deux techniques sont à différencier quand on parle de conservation des végétaux : La stabilisation et la préservation. On fait le point ensemble et on remet les choses à plat 😉
Une question de fraîcheur
Une différence fondamentale entre stabilisation et préservation est l’état de fraîcheur de la matière première sur laquelle le procédé de conservation est pratiqué :
Dans le cas de la stabilisation le processus intervient sur une matière première ultra-fraîche. C’est le gage d’une stabilisation réussie. Ce processus intervient donc immédiatement après récolte.
La préservation quant à elle, est mise en oeuvre sur des végétaux secs. Le but étant de réhydrater le végétal, de lui redonner une certaine souplesse et la couleur souhaitée.
Des différences de résultats
Malgré tout, certaines variétés, principalement les petites fleurs, sont totalement stabilisées : Chardon, Scabiosa, Statice, Genêt, Gyspophile, Bruyère, Brunia albiflora, Diosma, Craspédia, Hortensia, Verge d’or ….
Il existe plusieurs façons d’exploiter les capitules :
Les fleurs peuvent être étêtées en utilisant la technique du fil croisé ou en utilisant des porte-fleurs.
La tige et la tête de la fleur peuvent également être réassemblées comme dans le cas des roses à tiges. Mais ce point sera abordé plus en détail dans un prochain article.
Dans tous les cas, les fleurs conservées sont différentes des fleurs fraîches. Elles fonctionnent donc différemment. En effet, certaines techniques de fleuriste ne peuvent pas être appliquées aux fleurs conservées. Mais ses caractéristiques de souplesse et de durabilité, repoussent les contraintes des compositions florales et permettent des créations aux possibilités infinies.