Les fleurs stabilisées sont principalement vendues sous forme de têtes de fleurs. La raison est technique : on n’utilise pas les mêmes techniques de stabilisation pour la tête et pour la tige. La technique de la tige ne permet pas de stabiliser la tête correctement : la glycérine, trop visqueuse, ne pénétrerait pas dans la fleur. De même, utiliser la technique de la tête pour la tige poserait des problèmes de couleur : la tige aurait la même couleur que la tête. Que diriez-vous d’une rose à tige jaune ou bleue ? 🤐
C’est aussi une histoire de rentabilité pour vous
D’une manière générale, la fleur stabilisée sur tige est beaucoup plus onéreuse, car son volume, beaucoup plus important, impacte fortement les coûts de transport et logistique.
Malgré tout, certaines variétés, principalement les petites fleurs, sont stabilisées entièrement : Chardons, Scabiosa, Statice, Broom, Gyspophiles, Bruyère, Brunia albiflora, Diosmi, Craspedia, Hortensia, Solidago …
Comment travailler les têtes de fleurs ?
Pour exploiter les têtes de fleurs, il existe plusieurs solutions :
On peut tiger les fleurs grâce à la technique des fils de fer en croix ou en utilisant des piques à tiger prévues à cet effet.
On peut également réassembler la tige et la tête de la fleur, comme dans le cas des roses sur tige. Mais ça, on vous en parlera plus en détail dans un prochain article.
Dans tous les cas, la fleur stabilisée est différente de la fleur fraîche. Elle se travaille donc différemment. Effectivement, certaines techniques de fleuristes ne peuvent pas être appliquées à la fleur stabilisée. Mais ses caractéristiques de souplesse et de conservation repoussent les contraintes des compositions florales et permettent des créations aux possibilités infinies.