Qu’est-ce-que la préservation par immersion ?

rose fleur stabilisee par immersion

La préservation par immersion est une technique de conservation des végétaux qui se fait principalement à partir d’un végétal séché que l’on va réhydrater dans un bain. Pour rappel, la stabilisation par capillarité se fait, quant à elle, à partir d’un végétal frais qui va boire une sève de substitution.

Quel est le processus appliqué lors de la préservation par immersion ?

Pour préserver un végétal par immersion, il faut, après récolte, le faire sécher. Il est ensuite mis à tremper dans un bain composé d’eau, de glycérine végétale et de colorant alimentaire. La température est l’un des critères les plus importants à la réussite du processus. La solution doit être chauffée à 40 °C minimum avant d’y tremper le végétal. À cette température, les molécules de glycérine et les pigments seront plus fins et pourront pénétrer le végétal. Il en résulte une couleur et une souplesse tenaces. Une fois le bain terminé, le végétal est nettoyé et séché.

Ce procédé permet à la glycérine, qui par nature fixe les molécules d’eau, de pénétrer et de maintenir l’hydratation à l’intérieur du végétal. Dans le cas de la stabilisation par capillarité, la solution était bue et se diffusait par l’intérieur du végétal. À l’inverse, lors de la préservation par immersion, la solution pénètre le végétal depuis l’extérieur, puisque ce dernier est immergé dans la solution. C’est l’une des principales différences entre ces deux techniques. Mais la préservation d’un végétal reste une réhydratation « temporaire ».  La glycérine et l’eau s’évaporeront lentement, entraînant une légère dégradation du végétal dans le temps.

Comment les couleurs sont elles appliquées au végétal ?

Un des phénomènes de la préservation par immersion est que tout le végétal prendra la même couleur. Il n’est pas possible de faire des teintes différentes entre les feuilles et la tige puisque tous deux sont immergés dans la solution de préservation. Cependant, de nombreuses teintes sont disponibles pour les végétaux bénéficiant de cette technique.

Quels sont les avantages de la préservation par immersion ?

Contrairement à la stabilisation végétale qui doit faire avec des contraintes de montée de sève ou de récolte, la préservation par immersion n’a pas de saisonnalité. Le travail s’effectue sur une matière première sèche, ce qui permet d’avoir des végétaux préservés par immersion, disponibles en grandes quantités tout au long de l’année.

Le fait que le végétal soit séché, ainsi que la méthode utilisée lui octroient 100 % de réussite. Il n’est pas possible de rater une préservation par immersion contrairement à la stabilisation. Il y a donc un risque industriel dans la stabilisation qui n’existe pas avec la préservation.

Ces avantages font qu’un végétal préservé a un prix plus attractif. Par exemple, les amarantes peuvent être soit préservées, soit stabilisées. Mais dans le cas où elles sont préservées, elles seront moins chères, car il y a, entre autres, moins de risques à les produire. Selon le projet et la durabilité recherchée, les végétaux préservés peuvent de ce fait être très intéressants.

Quelles sont les espèces concernées par cette technique ?

Les produits préservés selon cette technique sont essentiellement l’amarante, le broom, le bright grass, l’hortensia, la barba, le mash reed et certaines espèces de mousse.

La préservation par immersion est ainsi un moyen sûr et avantageux de conserver un végétal. Elle peut parfois être associée à d’autres techniques telles que la stabilisation par capillarité. Mais pour ce qui est de mixer les techniques, on vous l’expliquera bientôt dans un nouvel article.

Pour en savoir plus sur les végétaux stabilisés, parcourez la rubrique What is it?.

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